Lundi 14 juin 2010 à 11:14
Trois individus dont un américain, un britannique et un africain meurent dans un accident et se retrouvent tous en Enfer.
Quelques temps après, l'américain désireux de savoir si enfin, Ben Laden a été attrapé, sollicite la possibilité de passer un coup de fil vers l'Amérique.
Le diable accepte et aussitôt le coup de fil terminé, il lui facture les trois minutes à 3 millions de dollars.
L’américain sort son carnet de chèques et s'acquitte de sa dette sans souci.
Le britannique, à son tour sollicite la même faveur, afin de s'enquérir de la santé de la Reine Elisabeth...
Le diable accepte et lui facture, aussitôt la conversation achevée, les trois minutes à 4 millions de livres sterling que notre cher ami britannique s'empresse de payer....
Ce fut, enfin le tour du pauvre africain. Ce dernier hésitant du fait de la faiblesse de ses moyens, se décide quand même à demander l'autorisation d'appeler en Afrique pour avoir des nouvelles de son
continent.
Satan accepte et là commence une longue conversation téléphonique au cours de laquelle notre cher ami apprend qu'après la guerre civile en Côte d'Ivoire, une transition interminable se poursuit, au Congo les rebelles continuent de semer la terreur dans le Nord Kivu et ceux du Tchad et du Soudan se sont armés de plus bel, que le sida continue de progresser sur l'ensemble du continent, que les togolais s'affrontent, que la famine et les criquets sévissent au Burkina et au Mali, que la grippe porcine est arrivée au Bénin, que Madagascar a perdu sa stabilité politique, que les gens s'entredéchirent au Gabon pour la succession de Bongo, qu'au Cameroun il y a eu changement de la constitution, etc...
La conversation s'achève enfin au bout de dix heures...
L’africain osant à peine regarder le diable, lui demande en bégayant, le prix de la communication c'est combien?
Le diable tout serein répond: Oh, pour les dix heures ça fait tout juste 150 FCFA.
Surpris, l'africain demande : Mais co......co... .....comment ça se fait ??
Le diable lui répond: Et bien mon cher africain, de « l'Enfer à l'Enfer, c'est un appel local. »